1. Un briefing

À l'HEAJ, en deuxième année, nous devons réaliser un travail de fin d'année. Cette année, il nous a été demandé de réaliser un side-project à présenter lors de nos futurs entretiens de stage. Le side-project devait nous correspondre, être en accord avec quelque chose qu'on apprécie.

2. Un sujet

Au début, je ne savais absolument pas sur quoi j'allais partir. J'aime toucher à tout et parler d'un sujet en particulier me semblait compliqué. Et puis, je me suis rendue compte que peu importe ce que je fais, je le fais en écoutant de la musique. Je décide donc de partir dans cette direction mais que faire ? C'est en me réveillant pendant la nuit que je trouve l'idée. Et si j'imaginais une application pour découvrir de nouvelles musiques plus facilement ? Une application de rencontres mais d'humain à musique ?

C'est ainsi que Sweep voit le jour et que j'imagine un tinder pour mélomane.

Note de musique aux couleurs de Sweep

3. Une recherche

Je sais difficilement démarrer un projet sans faire une grosse recherche avant. Je peux passer des jours à regarder ce qui se fait déjà, à analyser le marché, les tendances. Avant de commencer à concevoir, c'est toujours un long processus de réflexion pour ma part. J'use jusqu'à la moelle des sites comme Pinterest, Behance, Dribbble,... pour étoffer mes tableaux et moodboards.

4. Le design

Après cette phase, je me lance enfin. Je fais des croquis pour un logo, et j'abuse d'Illustrator pour faire différents essais.

Je mets plusieurs jours à me décider pour le logo. J'aime bien me retirer du projet pendant un petit temps et revenir dessus après, avec un regard neuf. Pendant ce temps-là, je commence à imaginer le design de l'application. Je fais des croquis de wireframes et puis je m'attaque au layout. Le problème c'est que je suis très indécise et perfectionniste. Je fais beaucoup de design différents avant de trouver celui qui me plait le plus.

Je finis par me décider et je conçois les différents écrans. Mon fichier Photoshop est un vrai bordel organisé, pèse une tonne et mon ordinateur se sent vivre.

Une fois le design de l'application conçu, j'imagine celui de la landing page. Je fais d'abord le layout pour mobile et ensuite celui du desktop. C'est déjà un peu plus rapide que pour l'application car j'ai déjà une bonne idée de l'univers graphique.

logo de Sweep. Un S blanc dans un rond dégradé rose et mauve

5. Un code

J'ai enfin fini de designer ma landing page. Les choses sérieuses commencent, je passe au code. Je ne suis pas toujours très à l'aise avec cette partie du web, d'autant qu'après un deuxième quadri un peu mouvementé, j'ai un peu perdu la main. Mais je retrouve vite mes repères. Je passe des heures à coder, à découvrir des bugs, à corriger ces bugs, recommencer à coder. Coder en responsive n'était pas chose aisée, surtout vu le peu de matière qu'il nous a été donnée à ce propos, mais je m'acharne tant bien que mal et Google est mon ami.

icône illustrant le code aux couleurs de Sweep

6. Une vidéo

Comme je n'ai pas les compétences pour coder réellement mon application, je décide de faire des vidéos pour l'imager encore plus. Et puis, ça me fait une bonne excuse pour utiliser After Effects, un programme que je déteste et aime à la fois.

Après avoir passé des jours sur le code, c'était vraiment agréable de faire un peu autre chose et de s'amuser à animer l'application. Même si là aussi j'ai des bugs en veux-tu en voilà, j'arrive quand même au bout de ce que je veux faire.

icône du logiciel After Effects aux couleurs de Sweep.

7. Un remerciement

J'arrive à la fin de ce projet. Malgré que je me sois arraché les cheveux et que je n'ai plus dormi depuis des semaines, j'ai vraiment apprécié faire ce travail. Merci aux profs de l'HEAJ de toujours donner des sujets intéressants.

Je me vois mal conclure sans remercier aussi mon ordinateur, fidèle au poste, qui m'a suivi sans trop broncher alors que je lui mettais de la vidéo et des psd de trois tonnes dans la figure. Et puis merci Google et Internet, pour vos ressources précieuses.

Je ne serais pas venue au bout de ce tfa sans l'aide de ma précieuse famille, de mon cher Nathan (et de sa souris, merci Nathan), de ma Mano, sans qui les cours n'auraient pas la même saveur, de Nalu, de Spotify et de mon enceinte Bose (sans placement de produit) qui m'ont bercé des heures durant ce projet et qui ont probablement tapé sur les nerfs de mes colocataires.

Bon je vais m'arrêter là avant de te faire verser une larme à cause de ces remerciements émouvants. Sur ce, j'espère que ce projet t'a plu autant qu'à moi.